Übungsteilnehmer suchen im Wald nach vermissten Pfadfinder
1 juin 2018

La protection civile main dans la main avec la police

Crues, tempêtes et scouts disparus: pour la première fois, l’organisation de protection civile NIDAU plus a effectué un cours de répétition avec l’aide de la police cantonale bernoise. Un projet qui pourrait ouvrir la voie à d’autres.

Une zone de basse pression domine le Seeland bernois depuis plusieurs jours, avec des rafales de vent pouvant atteindre 100 kilomètres/heure. Des routes sont barrées par des arbres déracinés et des branches arrachées et les principaux axes de communication sont bloqués. Les responsables d’un camp de scouts annoncent que des enfants manquent à l’appel. Le réseau de téléphonie mobile est totalement coupé. Le lac de Bienne menace de déborder et un quartier résidentiel risque d’être privé d’eau potable en raison de l’encombrement des canalisations: ce sont quelques éléments du scénario catastrophe à l’origine du cours de répétition d’envergure de l’organisation de protection civile (OPC) NIDAU plus qui a mobilisé plus de 100 personnes de tous les domaines en mai 2018.

L’OPC Nidau plus ouvre la voie

C’est la première fois que NIDAU plus organise un cours de répétition avec la police cantonale. Un policier s’appuie sur l’incendie survenu dans une tour à la mi-mai à Brügg (49 personnes hospitalisées) pour expliquer l’organisation de la direction de l’intervention sur la place sinistrée. C’est une expérience importante pour l’OPC, qui travaille avec les mêmes outils: des documents pour appréhender les problèmes ou des affiches pour recueillir les informations relatives à l’engagement. En outre, la police cantonale a présenté sa centrale mobile dans laquelle le journal d’intervention est tenu électroniquement, comme au centre moderne de suivi de la situation de la protection civile.

La photo montre la centrale d’engagement mobile de la police cantonale bernoise
La centrale d’engagement mobile de la police cantonale bernoise

Une autre partie de l’exercice a consisté en recherches sur le terrain: une chaîne humaine a permis de retrouver les scouts disparus, qui ont été pris en charge par la PCi. À cette fin, les préposés à l’assistance avaient préalablement monté quatre tentes pour installer un poste de rassemblement de fortune. Quant aux pionniers, occupés à des travaux de bucheronnage, ils ont été associés sans avertissement préalable aux opérations de recherche. «On nous a signalé deux blessés à bref intervalle», raconte l’officier Patrik Mühlheim. Sa conclusion est positive: «En l’espace de 20 minutes, nous les avions tous les deux mis en sûreté au poste de rassemblement et avons pu ensuite retourner à nos travaux sur la place sinistrée.»

Hier wird gezeigt, wie zwei verletzte Personen von Angehörigen des Zivilschutzes geborgen und abtransportiert werden.
Deux blessés sont secourus par les membres de la protection civile qui les transportent en lieu sûr

«Nous participons régulièrement à des exercices avec les sapeurs-pompiers et les ambulanciers, mais la protection civile est aussi un partenaire important», explique Dominic Walthert, responsable de la police cantonale bernoise pour le district de Nidau. «Un cours de répétition comme celui-ci représente une bonne occasion de promouvoir cette collaboration.» Pour Frank Liechti, suppléant du commandant de l’OPC Nidau plus et directeur de l’exercice POLZS, le projet a été couronné de succès: «Nos équipes ont pu voir comment travaille la police et profiter de son expérience. Cette coopération souligne l’importance de la protection civile et montre quelle peut être sa contribution au fonctionnement de la protection de la population.»

Un test en conditions réelles

La veille de la recherche des personnes disparues, la protection civile était déjà à pied d’œuvre: alors que les préposés à l’assistance rafraichissaient leurs connaissances des mesures de sauvetage dans la construction protégée, les pionniers construisaient une digue sur la rive du lac de Bienne. Comme il s’agissait d’un exercice, ils ont dû simuler eux-mêmes les masses d’eau au moyen de pompes.

La photo montre des pionniers construisant une digue sur la rive du lac de Bienne
Des pionniers construisant une digue sur la rive du lac de Bienne

Le deuxième jour du CR, les pionniers se sont notamment exercés en forêt au maniement de la tronçonneuse avant d’être appelés pour aider à la recherche de personnes disparues. Pendant ce temps, la protection des biens culturels a été mise à contribution pour sauvegarder des archives menacées par les eaux. Les sapeurs-pompiers ayant déjà sécurisé le sous-sol, la PBC avait pour mission de mettre à l’abri des livres et d’autres objets précieux, de les documenter et de préparer leur transport.
Le scénario prévoyant aussi une défaillance totale du téléphone mobile, il a fallu recourir aux moyens télématiques et coordonner tout l’exercice par radio. Enfin, l’équipe d’information récemment constituée a pu tester ses procédures afin d’informer la population inquiète et documenter l’intervention.

«À recommander à toutes les OPC»

Frank Liechti tire une conclusion positive: «Ce CR a mis en évidence la valeur de la collaboration entre les partenaires de la protection de la population.» Le concept a fait ses preuves. «Je peux recommander à toutes les OPC de faire l’expérience d’une telle coopération. Et pour le personnel, c’était un exercice varié et motivant.» Frank Liechti a déjà des idées pour d’autres occasions futures: «La prochaine fois, ce serait à nouveau le tour des sapeurs-pompiers.»

Veuillez trouver des images supplémentaires ici:

https://www.zso-nidau-plus.ch/portfolio/wk-polzs/

 

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