De nombreux thèmes liés à la protection de la population ont marqué l’année qui s’écoule: le test des sirènes en février, les dernières étapes menant à la mise en vigueur de la révision totale de la loi sur la protection de la population et sur la protection civile et, pendant la majeure partie de l’année, la pandémie due au coronavirus qui a également dominé nos activités en 2020.
Treize personnes perdaient la vie il y a tout juste vingt ans lors d’intempéries frappant Gondo. Ce village valaisan proche de la frontière avec l’Italie est depuis lors un symbole de la gestion des catastrophes, en raison de l’élan de solidarité inégalé jusqu’ici que le sinistre avait suscité dans toute la Suisse. De leur côté, les spécialistes ont aussi tiré des enseignements de cet événement extrême.
Le début de la pandémie en Suisse a été marqué en particulier par le manque de masque de protection. L’organisation de gestion fédérale des ressources au sein de l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) a contribué à faire face à cette pénurie initiale en les affectant en fonction des besoins urgents. À cet effet, des processus rodés ont dû être adaptés à une situation inédite et inattendue.
Une vague de solidarité traverse la Suisse: partout, des hommes et des femmes, jeunes et moins jeunes, aimeraient apporter leur contribution à la lutte contre la pandémie. Ils se mettent actuellement à disposition dans des groupes d’entraide dans les quartiers ou les villages. En raison des mesures ordonnées par le Conseil fédéral, beaucoup de personnes dépendent de l’aide d’autrui.
Après les coulées de laves torrentielles qui ont déferlé sur Chamoson (VS) à la mi-août, les autorités locales ont décidé que la priorité immédiate serait donnée à la recherche de deux personnes portées disparues, au détriment des travaux de remise en état. Pour cela, elles ont pu compter sur l’apport de chiens de REDOG dressés pour la détection de cadavres.
Le 23 août 2017 à 9h30, près de trois millions de mètres cubes de roches se sont détachés du Piz Cengalo avant de dévaler dans la vallée. Une masse énorme, mais de loin pas la totalité de ce qui allait déferler dans le Val Bregaglia durant la fin de l’été. Une tâche herculéenne pour les forces d’intervention et la population.
Le samedi 25 avril 2015 se produit un fort séisme de 7,8 au Népal. L’épicentre du séisme se trouve à 80 km au nord-ouest de la capitale de Kathmandu. A cause du type de construction, la ville et ses 700’000 habitants sont fortement touchés. Peu après ce terrible événement, le «Groupe d’Intervention et de Secours» (G.I.S.), une organisation de sauvetage, est partie pour Katmandu afin d’évaluer la situation et de rechercher des personnes ensevelies.
