Protection de la population en octobre
Nous avons rassemblé les principales contributions en ligne concernant les catastrophes, la protection de la population et la préparation en vue d’événements.
Nous avons rassemblé les principales contributions en ligne concernant les catastrophes, la protection de la population et la préparation en vue d’événements.
À quels dangers la population suisse peut-elle être confrontée? Comment se déroule concrètement un grand événement dommageable en Suisse? Quelles conséquences un tel événement aurait-il sur la population, l’environnement, l’économie et la société en Suisse? Et que pouvez-vous faire pour mieux vous protéger?
Il y a cent ans, une grippe dévastatrice s’est propagée et a totalisé 30 à 50 millions de victimes, selon les estimations. Elle coûta la vie à plus de personnes que la Première Guerre mondiale et on la considère aujourd’hui comme la pire épidémie du siècle passé. Il s’agit de la grippe espagnole.
Polycom est le réseau radio de sécurité disponible à l’échelle nationale pour les organisations chargées du sauvetage et de la sécurité (AOSS). Il permet aux membres des organisations d’intervention de la protection de la population de communiquer entre eux et avec ceux des autres organisations. En raison de sa sécurité d’écoute et contre les défaillances, il a récemment été étendu en tant que moyen de communication redondant à un autre cercle d’utilisateurs, à savoir aux membres de l’État-major fédéral Protection de la population (EMF PP). À Schwarzenburg, l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) propose un cours pour utilisateurs, qui transmet aux participants les bases nécessaires pour travailler avec Polycom.
L’expertise du Laboratoire de Spiez est sollicitée au niveau international. Depuis la fin de la guerre froide, ses collaborateurs ont pris part à de nombreuses missions destinées à soutenir les efforts onusiens de désarmement et de contrôle des armements. En outre, cette division de l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) intervient régulièrement sur mandat de l’ONU en faveur de l’environnement et de la santé, un travail sur le terrain qui profite également à la Suisse.
La stratégie nucléaire nord-coréenne ainsi que les récents tirs de missiles balistiques placent le thème de la protection de la population au centre des débats au Japon. À la recherche de solutions, des journalistes japonais se sont informés auprès de l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) et de l’armée suisse.
La Centrale nationale d’alarme (CENAL) utilise le réseau automatique de mesure et d’alarme pour le débit de dose (NADAM) pour relever à grande échelle et en continu la situation radiologique en Suisse. Toutes les 10 minutes, les sondes communiquent à la CENAL les taux de radioactivité actuels. Ces données sont évaluées chaque jour. Si la limite supérieure est dépassée (>1000 nanosieverts par heure), l’alarme est automatiquement déclenchée et la CENAL en est informée. Elle peut ensuite prendre les mesures qui s’imposent en collaboration avec son réseau de partenaires afin de trouver les causes et de protéger si nécessaire la population concernée. En cas d’événement radiologique, le réseau NADAM permet à la CENAL de définir la zone menacée et de prendre les mesures de protection nécessaires.